Grâce à une nouvelle technique d’imagerie, des chercheurs de l’EPFL et de l’Université de Genève ont mis à jour la manière dont les différentes zones du cerveau interagissent entre elles. La découverte pourrait servir au diagnostic précoce d’Alzheimer.
En observant les flux sanguins, il est possible de déterminer quelles parties de la boîte crânienne sont activées et comment elles collaborent, a indiqué ce vendredi 17 juillet l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) dans un communiqué.
En observant des individus en bonne santé et au repos, les scientifiques ont identifié treize réseaux principaux actifs dans le cerveau. Quatre de ceux-ci travaillent simultanément en moyenne. «Jusqu’ici, on pensait que les zones s’activaient en alternance et avec peu de coordination», précise le professeur Dimitri Van De Ville.
La maladie d’Alzheimer se caractérise par une dégradation de plusieurs réseaux de neurones à différents endroits du cerveau, avant même l’apparition de signes cliniques. Publiée dans la revue Nature Communications, la découverte ouvre la voie à un traitement précoce de cette pathologie et des autres maladies neurologiques.
Coauteur de la recherche, Isik Karahanoglu utilise la même technique d’imagerie pour mieux comprendre certains troubles qui gravitent autour de l’autisme. (ats/Newsnet)